Conversation Class For Book Lovers – Club du livre – Advanced level – Fall 2023

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11 Wednesdays, 5:00 pm – 6:30 pm – This course is full. Please get in touch if you are a regular participant… or if you were unsure this was the right class for you and waited for too long.

Special Note: This class is taught online. If you are not signing up because of it, please let us know so we may try to accommodate your request for an in-person class or know of your preferences for future classes. Thank you.

Livres
: Trois femmes puissantes de Marie Ndiaye ISBN: 978-2070440498 ou 978-2070786541, Les victorieuses de Laetitia Colombani ISBN: 978-2246821250 ou 9782253934639, et Les silences ou la vie d’une femme de Marie Chaix ISBN: 978 2020043618
Please note that ISBN numbers and titles are linked to various online sources from where to order your books.
Instructor: Valerie Guillet
Location: Taught online via Zoom. Should we all be in the Portland area and all wish to meet in person at the school, we shall, even occasionally. 
Price: $270 (early registration) $300 (after 09/17)
Dates: 09/27 – 12/13  – No class during Thanksgiving week
Need more information? Attend our open house on September 13th or get in touch.

Portraits de femmes, leçons en dignité humaine. Trois structures romanesques distinctes, trois styles différents, mais trois plumes semblablement délicates et sensibles.

Comme d’habitude, il vous sera demandé de lire une cinquantaine ou soixantaine de pages par semaine ce qui vous permettra d’alimenter nos discussions du mercredi soir.
Une bonne connaissance du français s’impose.

Les silences ou la vie d’une femme
Source : Aux éditions du Seuil, quatrième de couverture

Une femme s’endort. Elle va peut-être mourir, prisonnière de ce sommeil incompréhensible qu’est le coma. La narratrice, devenue l’ombre, “la suivante” de la dormeuse, va l’accompagner tout au long d’une agonie de six semaines ; elle sera le témoin de cette mort lente, imposée par les progrès de la médecine et l’engrenage monstrueux de l’hôpital.

Durant ce dernier voyage à travers les brumes, la narratrice va tenter de retrouver la vivante femme d’autrefois : la jeune fille des années 20, la folle amoureuse, l’épouse romantique, la musicienne qui sacrifia ses rêves à la réalité d’un seul homme et vécut, incomprise, sa vie en somnambule. Cette femme fut aussi sa mère, dont elle a surtout connu la maladie et une vieillesse prématurée.

En se substituant à la mémoire de la mourante, en recollant les bribes de souvenirs comme les pièces d’un puzzle, la narratrice restitue le portrait d’une femme qu’elle aima passionnément, silhouette qui s’estompe, fragile comme dans les rêves, figée dans ce “musée des poussières” auquel ressemble toute vie qui s’achève.

De rêveries en souvenirs, de cauchemars vécus en descriptions cruelles d’une “réalité banale”, qui est celle de la vieillesse et de la mort, le récit se déroule comme une incantation bouleversante où, à travers le destin d’une femme, le lecteur entendra la musique secrète, éternelle de la femme.

Trois femmes puissantes
Source : Gallimard, quatrième de couverture

Trois récits, trois femmes qui disent non. Elles s’appellent Norah, Fanta, Khady Demba. Chacune se bat pour préserver sa dignité contre les humiliations que la vie lui inflige avec une obstination méthodique et incompréhensible.
L’art de Marie NDiaye apparaît ici dans toute sa singularité et son mystère. La force de son écriture tient à son apparente douceur, aux lentes circonvolutions qui entraînent le lecteur sous le glacis d’une prose impeccable et raffinée, dans les méandres d’une conscience livrée à la pure violence des sentiments.

Les victorieuses
Source : Grasset, quatrième de couverture

À 40 ans, Solène a tout sacrifié à sa carrière d’avocate: ses rêves, ses amis, ses amours. Un jour, elle craque, s’effondre. C’est la dépression, le burn-out.
Pour l’aider à reprendre pied, son médecin lui conseille de se tourner vers le bénévolat. Peu convaincue, Solène tombe sur une petite annonce qui éveille sa curiosité: «cherche volontaire pour mission d’écrivain public». Elle décide d’y répondre.
Envoyée dans un foyer pour femmes en difficulté, elle ne tarde pas à déchanter. Dans le vaste Palais de la Femme, elle a du mal à trouver ses marques. Les résidentes se montrent distantes, méfiantes, insaisissables. A la faveur d’une tasse de thé, d’une lettre à la Reine Elizabeth ou d’un cours de zumba, Solène découvre des personnalités singulières, venues du monde entier. Auprès de Binta, Sumeya, Cynthia, Iris, Salma, Viviane, La Renée et les autres, elle va peu à peu gagner sa place, et se révéler étonnamment vivante. Elle va aussi comprendre le sens de sa vocation: l’écriture.

Près d’un siècle plus tôt, Blanche Peyron a un combat. Cheffe de l’Armée du Salut en France, elle rêve d’offrir un toit à toutes les exclues de la société. Elle se lance dans un projet fou: leur construire un Palais.

Le Palais de la Femme existe. Laetitia Colombani nous invite à y entrer pour découvrir ses habitantes, leurs drames et leur misère, mais aussi leurs passions, leur puissance de vie, leur générosité.

Répartition de la lecture sur 11 semaines:
1) Les silences ou la vie d’une femme – Pas de chapitres numérotés.   
2) Trois femmes puissantes –
Les 3 parties du livre n’ont pas de sous-parties. Chacune devrait se lire d’une seule traite. Je suis désolée de devoir opérer ces coupures artificielles mais nécessaires pour nos rencontres…
Pour ces deux livres, comptez une cinquantaine ou soixantaine de pages par semaine et j’indique ci-dessous les derniers mots de la dernière phrase à lire pour la semaine en question.
3) Les victorieuses 

27/9 – Présentations générales – Les silences ou la vie d’une femme – Lire jusqu’à “Visiblement, je l’amuse. Elle s’en va.”
4/10 – Lire jusqu’à “La femme que j’ai quittée ce jour-là sur un quai de gare, je ne l’ai jamais revue.” 
11/10 – Lire jusqu’à la fin.
18/10Trois femmes puissantes – Lire la première partie 
25/10 – Lire jusqu’à “Rudy ne pouvait s’empêcher d’admirer un peu Manille, même s’il méprisait sa profession.”
1/11 – Lire jusqu’à “… n’avait pas la moindre chance de se dérouler dans une vieille cuisine aux meubles dépareillés.”
8/11 – Lire la fin de la deuxième partie
15/11 – Lire la troisième partie
22/11 – Pas de classe. Bon “Merci donnant” (hi hi hi!)
29/11Les victorieuses – Lire jusqu’au chapitre 8 (inclus)
6/12 – Lire jusqu’au chapitre 18 (inclus)
13/12 – Lire jusqu’à la fin

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